Faire une analyse, c’est apprendre à comprendre ses propres symptômes à partir desquels chacun pourra trouver des solutions personnelles et soulager ainsi ses souffrances.
La psychanalyse est habituellement définie comme une méthode d’investigation de l’inconscient, visant à l’exploration des processus psychiques profonds, et au traitement des désordres névrotiques.

Vu sous cet angle la discipline n’est que scientifique.
Or, elle est également très proche de la philosophie, et s’est également enrichie tout au long du XXème siècle, des avancées de l’ethnologie, de la sociologie et du structuralisme.
Sigmund FREUD, qui est à l’initiative de cette découverte, a imaginé qu’une « talking cure » (la cure par la parole) pourrait libérer les attaches inconscientes qui nous empêchent d’évoluer, et par un effet cathartique, permettre de faire remonter à la conscience des possibilités d’adaptation du comportement, d’acceptation de soi-même et d’une réalité impossible à vivre auparavant.
Il a été suivi par de nombreux autres psychanalystes qui ont fait évoluer la matière en lui permettant de prendre ancrage au sein de la linguistique (Jacques LACAN).

La psychanalyse ou psychothérapie analytique reste encore aujourd’hui la discipline la plus adaptée à la résolution des conflits psychiques et même si d’autres méthodes sont venues lui porter partiellement concurrence (EMDR par exemple), elle se distingue par la globalité de son intervention.
En effet, ce qui distingue les théories comportementaliste de la psychanalyse, c’est qu’elles présupposent l’existence d’un modèle, d’une normalité conforme à une certaine image biologique, familiale ou sociale avec une efficacité sur le symptôme, alors que la psychanalyse permet au contraire au sujet de sortir du refoulement pour retrouver sa liberté.
La parole est précisément ce qui distingue l’homme de l’animal et la mise en œuvre de cette parole thérapeutique demeure le vecteur principal de l’élaboration psychique.